Ronado et le pirate
De Robinson Crusoé* à Ronaldo
De Robinson Crusoé* à Ronaldo
Depuis ses débuts à Manchester United en 2003, passant par sa gloire avec la même équipe en 2007, et arrivant à son apogée avec le Real de Madrid en 2011-2014, ce joueur n’a cessé de démontrer ses talents footballistiques hors normes, mais aussi ses faiblesses humaines notamment sa vanité et sa prétention.
Les récents événements de Marrakech lors des deux matchs du mondial des clubs 2014, ont donné l’occasion à des dizaines de milliers de ses fans de bien admirer la face cachée de Ronaldo, qui est certes un bon joueur mais surtout un être hautain, orgueilleux et imbu de sa personne.
J’ai essayé de comprendre les traits du caractère maladif de notre pauvre footballeur, oui je dis bien pauvre : finalement ce n’est qu’un footballeur, riche, oui hyper riche même, mais n’empêche qu’il a la tête d’un con, et puis ce n’est pas Alexandre Fleming ni Thomas Edison.
J’ai mis beaucoup de temps pour comprendre, et j’ai enfin mis le doigt sur ce qui ne va pas chez cet homme, et c’est encore une fois oncle google, que je remercie au passage, qui m’a mis la puce à «l’œil ».
Ronaldo est un rancunier, oui il est très rancunier. Je vous raconte l’histoire :
En 1651, Robinson Crusoé* quitta le domicile familial à la suite d’une querelle avec son papa et sa maman qui choisirent pour lui le métier d’avocat, musicien dans l’âme, lui n’en voulut pas, il monta alors abord d’un navire et partit de l’Angleterre. Arrivé en méditerranée, le bateau anglais fut arraisonné par des pirates de Salé, et non des moindres, les officiers de Murad Reis allias Jan janzsoon qui venait d’être nommé Grand Amiral de la république de Bouregreg fondée par son prédécesseur Ibrahim Vargas en 1627.
Robinson Crusoé fut esclave d’un morisque andalou, habitant la Kasbah, pendant quelques années, et parait-il fut mal traité. Morrenos le riche morisque, fut marié à plusieurs femmes et eut beaucoup d’enfants, treize et peut être même seize. Ce Robinson faisait le ménage pour les Morrenos et leurs voisins immédiats, qui étaient nombreux, une vingtaine ; faisait les courses au souk avec des chaines autour des pieds, préparait du meloui, du couscous et même de la chabakia pendant le ramadan qu’il faisait malgré ses convictions protestantes. Les vendredis après la prière, Crusoé donnait des spectacles sur la grande esplanade de la kasbah en faisant le clown ou, les jours de moindre grâce, il imitait les singes pour le grand plaisir des enfants qui éclataient de rire. Pour ces heures de repos, il était obligé d’éplucher les figues de barbarie l’été sans gants, ou de faire la mule et de porter toute la progéniture de Morrenos sur son dos.
Un jour d’été, par une chaleur torride et humide, le geôlier de Robinson dévora un repas copieux à base de Khlii et de Hergma saupoudrée de plante somnifère secrètement achetée et dissimulée par Crusoé, puis le bourreau succomba à l’envie impérieuse de sieste profonde. L’esclave profita de ces moments de coma et s’enfuit dans une barque, il prit le large et fut sauvé par un navire venant de Bertquize (le Portugal actuellement). Sur ce bateau, vivait un matelot portugais qui s’appelait Dos Santos Avire, de père brésilien et mère portugaise et travaillait en noir (ça veut dire qu’il n’avait pas de papiers).
Durant la très longue traversée de l’atlantique, qui dura plusieurs mois, une grande amitié se tissa entre Robinson et Dos Santos abord du bateau qui partit vers le Brésil pour y chercher du bon café pour une grande marque de café en capsules, Robinson eut alors tout le temps de raconter son calvaire et sa souffrance en captivité chez les maures, et on raconte que Dos Santos en a pleuré toutes les larmes de son corps (il fut très sentimental ce Santos) puis il a juré sur la tête de sa santa maria qu’il vengerait son ami Robinson même s’il lui faudrait quatre ou cinq siècles….
En effet, et puisque la vengeance est un plat qui se mange froid, comme les aubergines, en 1985, sur l’ile de Madère (Portugal), dans une maison de pauvres pêcheurs, héritée par Dos Santos junior neuvième du nom, de son arrière, arrière, arrière grand père, est né un beau garçon qui caresse le ballon rond avec un don divin.
Il ne faut pas toujours croire les mauvaises langues. Histoire à vérifier.
* Robinson Crusoé est un personnage fictif créé en 1719 par le romancier britannique Daniel DEFOE : The life and strange surprizing adventures of Robinson Crusoe.
Cet excellent ouvrage a été traduit en plusieurs langues et a inspiré de nombreux lecteurs.